Résumé complet de PERENNIAL SELLER en français, de Ryan Holiday…

Résumé complet de PERENNIAL SELLER en français, de Ryan Holiday…

… que j’ai un petit peu orienté « création de jeux vidéo »

Perennial Seller – Ryan Holiday

Processus créatif

  1. Faire une oeuvre de qualité (tellement bien que les amis la recommande)
  2. FAIRE (plutôt que rester dans l’idée)
  3. Avoir une raison/motivation profonde de faire l’oeuvre (pas juste pour l’argent)
  4. Savoir faire des sacrifices (ce qui est facile n’a pas ou peu de valeur)
  5. Être persévérant (penser au DIP)
  6. Les grandes oeuvres prennent du temps
  7. Penser long terme (ne pas suivre les modes et tendances)
  8. La créativité ne tombe pas du ciel, c’est du travail
  9. Laisser du temps pour mûrir ses idées (sans tomber dans le piège de ne pas passer à l’action)
  10. Tester tôt et souvent
  11. À qui mon oeuvre s’adresse ? Que va penser X de mon oeuvre ?
  12. Que doit “faire” mon oeuvre ? Le but. Pourquoi paie-t-on pour mon oeuvre ?
  13. Méthode “Blue Ocean” : sortir de la compétition, être original dans son domaine
  14. Être audacieux, impétueux et brave. Affirmer ses convictions.
  15. Faire de son mieux et s’améliorer sans cesse.
  16. Surmonter sa peur

EXTRA pour moi :

  • Se concentrer sur de petites parties du travail et aussi éliminer la tendance à se poser sur son cul et rêver indéfiniment !

Positionnement

Aucun éditeur, investisseur ou producteur ne va faire les choses que vous ne voulez pas faire.

  • Savoir présenter son oeuvre de la bonne manière
  • Prendre l’entière responsabilité de son oeuvre et prendre les décisions en conséquence.
  • Être vraiment bon est seulement la première étape. Pour susciter le bouche à oreille, vous avez besoin de faire une oeuvre solide, amusante et digne d’intérêt pour surpasser  les obstacles sociaux de passer le mot.
  • Confiance en ses choix et décisions. Il n’y a que nous qui savons ce que nous voulons faire de notre oeuvre.
  • Trouver un “éditeur” : personne(s) de confiance à qui montrer son oeuvre pour avoir des feedbacks et du recul et ainsi l’améliorer (travail de réécriture).
  • Améliorer, tester et re-tester.
  • Définir ce qu’est mon oeuvre et ce qu’elle fait en :
    • une phrase
    • un paragraphe
    • une page
  • Trouver le genre, la catégorie de mon oeuvre. Ne pas mélanger les genres pour éviter la confusion.
  • Savoir qui on vise : c’est une (oeuvre) qui fait (but) pour (audience)
  • Construire son audience par cercles concentriques avec des chiffres concrets pour suivre l’évolution (penser à Facebook qui a commencé par une université, puis aux universités de la côte Est, puis celles du pays et ainsi de suite jusqu’à se déployer au grand public dans le monde entier).
  • Définir son produit
    • Positionnement
      • c’est quoi ?
      • pour qui ?
    • Emballage
      • à quoi ça ressemble ?
      • comment ça s’appelle ?
    • Pitch
      • c’est la vente
      • description et ce que ça offre
  • Décrire à quelqu’un ce qu’est votre projet :
    • Pour qui est-ce ?
    • Pour qui ce n’est pas ?
    • Pourquoi c’est spécial ?
    • Que va faire l’oeuvre pour mon audience ?
    • Pourquoi on devrait s’y intéresser ?
    • exemple : “Mon livre parle de philosophie stoïcienne” devrait être “un livre qui utilise l’ancienne formule de l’empereur Marc Aurèle pour enseigner aux gens non seulement à surmonter les obstacles mais à prospérer.”
  • Pourquoi je fais ça ?
    • Je fais cette (oeuvre) qui fait (but) pour (audience) parce que (raison)
    • Exemple : J’écris un (livre sur la dépression) pour (les millions d’américains qui en souffrent en silence chaque année) parce que (si je peux sauver ne serait-ce qu’une seule vie, le projet entier en aura valu la peine.)
    • Je fais un (petit jeu de rôle sur mobile) qui (permet de jouer de courtes sessions) pour (les fans de RPG qui n’ont plus le temps de jouer autant qu’ils aimeraient) parce que (leur activité et vie de famille ne leur permettent plus)
  • Quand on connaît clairement la raison de ce qu’on fait :
    • on ne se compare plus à des personnes qui ne visent pas la même chose.
    • on ne fait plus de concession lorsqu’on nous propose des “opportunités”.
  • Ne pas confronter l’art et le mercantilisme. Choisir entre :
    • Être un artiste affamé pour garder une image de bohème et de pureté ?
    • OU être un artiste prospère en étant résilient, ambitieux, ouvert d’esprit et impliqué envers son public ?

Marketing

  • Faire le marketing soi-même
  • Tout le monde est occupé et personne n’est en attente de notre oeuvre.
  • Tout peut être du marketing
    • un gars a imprimé 18 000 copies de son livre (The Warrior Ethos en édition spéciale militaire) qu’il a donné ou envoyé gratuitement à des personnes dans l’armée.
    • 1 mois : 21 ventes de livres physique et 37 d’ebooks
    • 5 mois plus tard : plus de 500 ventes en 1 mois
    • En 5 ans : environ 60 000 copies vendues
    • Il vend maintenant plus de 1000 livres par mois, ce qui fait entre 12 à 15 000 copies par an.
  • Tout ce qui compte c’est le bouche à oreille
    • arriver à créer de la recommandation
    • tout commence avec 1 seul client :
      • trouve une personne qui a confiance en toi et vend lui une copie.
      • est-ce qu’il adore ton oeuvre ?
      • est-il suffisamment excité pour en parler à 10 autres personnes parce que l’oeuvre lui a plu et non parce qu’il veut t’aider ?
      • il ne faut pas que cette personne fasse les choses pour te rendre service mais pour “aider” les autres à découvrir ton oeuvre.
  • Le lancement
    • être “partout” sur une courte période
    • médias, relations, influenceurs, pub, contenu
  • Comment préparer un lancement ?
    • lister tout ce qui va nous permettre de mettre votre oeuvre entre les mains des gens :
      • relations (personnelle, professionnelle, familiale, etc)
      • contacts dans les médias
      • informations sur des lancements de produits similaires (ce qui a marché, ce qui n’a pas marché, quoi faire, quoi ne pas faire)
      • faveurs qu’on vous doit
      • budget publicitaire potentiel
      • ressources et alliés (blogueurs, youtubeurs, etc)
    • faire appel à notre environnement
      • Hey, certains d’entre vous savent que je travaille sur (mon oeuvre) depuis un moment. C’est une (oeuvre) qui fait (but) pour (audience). J’aurai vraiment besoin de votre aide. Si vous êtes dans un média ou avez une audience ou avez des idées ou des connexions ou des atouts qui pourraient être bénéfiques quand je lancerai (mon oeuvre), je vous serai éternellement reconnaissant. Dites-moi juste qui vous êtes, qu’est ce que vous êtes prêt à offrir, à quoi ça pourrait servir, et comment puis-je vous contacter.
      • on peut collecter une dizaine à une centaine de messages
      • mettre toutes ces infos dans un tableur et trier :
        • noms
        • propositions
        • promesses
        • dettes
      • Voir si on pense avoir suffisamment d’atouts pour lancer ou non
  • La stratégie du gratuit
    • trouver ses fans accros qui adorent tout ce qu’on fait
    • idéalement, si on a fait une oeuvre de qualité et qu’on sait à qui elle s’adresse, on devrait avoir une oeuvre aussi addictive et captivante qu’elle devrait être. La prochaine étape est d’en donner un échantillon gratuit pour la faire connaître.
    • barrières à l’achat :
      • “coût de transaction” : considérer que le prix de l’oeuvre n’est qu’une petite partie de la barrière psychologique qui sépare un client potentiel de l’acte d’achat.
      • Il faut aussi tenir compte du “coût d’opportunité” de notre oeuvre. Le temps consacré à consommer notre oeuvre et un temps irrécupérable (contrairement à l’argent qui se rembourse) et l’oeuvre doit être vraiment excellente aux yeux du client pour qu’il considére son temps comme bien investi.
      • Il y a aussi le “coût de découverte” : lire les avis ou un article de votre oeuvre. Le temps à télécharger, le temps de livraison, le temps à installer/configurer/monter.
    • Le principe d’offrir du gratuit est de donner l’opportunité au monde de découvrir son oeuvre sans risque et gagner la confiance des gens.
    • exemple avec les vidéos TED : si les vidéos étaient payantes, que se passerait-il ? Plus personne ne les découvrirait alors que grâce aux vidéos accessibles sur Internet, les conférences TED attirent beaucoup de monde et le prix d’entrée est à 8500$ !
      Le concept TED a été lancé en 1984, mais est devenu un phénomène virtuel en 2006 lorsque les premières vidéos gratuites des conférences ont été publiées sur Internet.
  • Stratégie du pas cher si on ne peut offrir quelque chose de gratuit
    • On peut toujours augmenter le prix après avoir construit une audience.
  • Trouver des influenceurs correspondants à notre public cible.
  • Comment demander à un influenceur de promouvoir son oeuvre ?
    • Ne pas demander mais faire des offres : copie gratuite, partage de revenu sur les ventes, etc.
    • Il faut créer une relation (comme un ami) et seulement ensuite proposer une transaction
    • L’influenceur doit créer de la preuve sociale, légitimer l’oeuvre. Donc il doit réellement aimer votre oeuvre pour en parler sincèrement.
  • Être couvert par la presse
    • N’est pas efficace pour vendre
    • Effet positif de la presse : donne une légitimité, une crédibilité

Plateforme

La plateforme c’est le moyen de rejoindre directement sa base de fans.

L’auteur donne l’exemple de Iron Maiden qui n’est plus du tout couvert par la presse, que les nouvelles générations ne connaissent pas mais qui pourtant continue à marcher. Ils sont directement en contact avec leurs fans.

Construire une mailing list

  • Avoir un échange régulier avec les membres (au moins 1 fois par mois)
    • Il donne son exemple : 90 inscrits à qui il a donné des recommandations de livres une fois par mois pendant 4 ans : 5000 inscrits et une fois son livre sorti, 2 ans plus tard, 30,000 inscrits
  • Donner quelque chose de gratuit pour l’inscription
  • Créer une porte (traffic depuis un réseau social)
  • Utiliser des pop-ups sur son site
  • Lancer un concours
  • Échanger ses listes avec quelqu’un d’autre
  • Promettre un service

Pour atteindre ses 100 premiers inscrits :

  • Mettre un lien en signature de ses emails
  • Voir si on peut exporter les emails de ses followers et leur envoyer une demande à s’inscrire.
  • Poster une fois par semaine en demandant ses amis/famille/collègues de rejoindre la liste
  • Demander à un groupe où l’on est actif à rejoindre la liste
  • Créer un formulaire physique à distribuer à des évènements

Développer son réseau

  • Ne dénigrer personne : on ne sait pas d’où peut venir de l’aide un jour
  • Penser long terme : ne pas attendre des autres qu’ils nous aident tout de suite. Il faut établir une relation gagnant-gagnant
  • Se concentrer sur des influenceurs encore peu connus avec du potentiel

Construire une oeuvre

  • Après avoir tout donné dans la création d’une œuvre et dans le marketing de celle-ci, l’étape suivante pour maintenir voire augmenter ses ventes et de créer une nouvelle œuvre.
    C’est une des plus efficaces techniques marketing. Les personnes qui vous découvrent avec votre 2ème ou 3ème jeu et deviennent fans, vont probablement voir vos précédentes productions.
    Dans le jeu vidéo on peut créer une passerelle nommée la cross-promo.

Atteindre de nouveaux fans

  • Collaborer avec d’autres personnes : projets communs
  • Créer un empire en investissant dans de jeunes pousses

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